• Quelle posture pour l’enseignant ?

     

    ·      Observer les enfants, les laisser agir, rebondir sur leurs actions, leurs découvertes, avoir du plaisir à les voir évoluer.

    ·      Construire des projets à partir de l’observation des enfants (exemple : construction cabane...)

     

    Qu’apprennent les enfants dans le jardin ?

     

    ·      Concentration

    ·      Persévérance

    ·      Perception du temps (regarder les fruits mûrir....)

    ·      Progression au rythme de l’enfant

    ·      Respect de l’environnement : les enfants caressent les fleurs au lieu de les arracher

    ·      Autonomie : s’habiller (bottes..), rangement, matériel de jardinage...

    ·      Apprentissages sociaux : résoudre les conflits, partage, attente, entraide...

    ·      Contact avec la nature

    ·      Développement de l’imaginaire

    ·      Possibilité de pratiquer des activités « interdites » : marcher dans la boue, toucher la terre, se salir...

     

    Mise en place du projet :

     

    ·      Implication des parents (explications, présentation, apports pour les enfants), des enseignants, des ATSEM, des parents, de la mairie, réseau Ecole et Nature...

    ·      Un jardin de 300m2 pour les petits (actuellement 5 espaces jardins pris sur la cour)

    ·      Début du projet en 2011

    ·      Déjà une dynamique dans la ville de Strasbourg autour des jardins partagés.

    ·      Sorties tous les jours.

     

    J’ai eu grand plaisir à voir les enfants patauger dans la boue, tâtonner,  essayer de multiples fois pour réaliser leur objectif et les voir progresser tout au long de l’année.

     

     

     

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  • Plan de l'intervention de Samie Essohanam

    Président CA de la CAMEM

     

    A/. LES LUTTES A L’ETRANGER : CAS TOGOLAIS ET AILLEURS

    • Au Togo

    Seules les luttes engagées par les nouveaux syndicats ont pu aboutir, les syndicats traditionnels de l’éducation étant des ailes marchandes du parti au pouvoir. Ainsi les résultats obtenus sont nombreux :



    • En 2012, l’USET (l’Union des Syndicats de l’Education du Togo) a arraché des primes de rentrée et de bibliothèque
    • En 2013, elle réclamait un statut particulier, mais n’a obtenu que la prime d’incitation à la fonction enseignante (PIFE) de 8000F CFA pour cadre B et 10000F CFA pour cadre A (soit 12 et 15 euros)
    • En 2014, récupération de ce syndicat, les négociations piétinent. Il a eu dissidence de certains membres et la CSET (Coordination des Syndicats de l’Education du Togo) est créée.

    Le gouvernement refuse de reconnaitre ce syndicat. Les grèves se sont multipliées et on a frôlé une année blanche. Résultats :

    • le PIFE est doublée,
    • une commission mise en place pour étudier les retenues de la CNSS durant plus de 10 ans d’auxiliariat,
    • suppression du corps des auxiliaires avec effet immédiat ;
    • mise en place de la commission pour la rédaction du statut particulier avec délai fin septembre 2017.

     

    • au Bénin :

     

    Les luttes ont permis d'améliorer les conditions de travail et sociales des enseignants. Sur le plan des conditions de travail on peut citer :

    • la reconnaissance de la particularité de l'enseignant par rapport aux autres travailleurs,  
    • l'amélioration des salaires même si c’est encore insuffisant,  
    • la facilité dans les avancements,  
    • le refus de l'avancement sur mérite qui pour nous serait entaché de la corruption,  
    • le passage de l'enseignant dans un autre corps à cinq ans de la retraite après étude de dossiers (Par exemple, il peut quitter le corps des instituteurs au corps des conseillers pédagogiques)
    • la dépolitisation des nominations en instituant la liste d'aptitude pour la fonction du directeur d'école
    • la lutte contre la privatisation de l'école qui commence à prendre une ampleur très inquiétante. 

    La lutte qui est maintenant en vue, est celle du décrochage de l'enseignement des autres secteurs pour appliquer facilement les statuts particuliers.

     

    B/. AVIS SUR LES EVALUATIONS DE TYPES PASEC

    L'évaluation de type PASEC (Programme d’Analyse des Systèmes Educatifs) de la Confemen (conférence des ministres de l'Education des Etats et gouvernements de la francophonie) est assez mitigée.

    • Elle identifie les problèmes mais est incapable d'apporter les solutions.
    • Ces recommandations sont loin d'apporter une amélioration aux systèmes éducatifs des pays.
    • Elle ne s’est jamais intéressée à ce qui se fait dans une salle de classe, Comme je l'ai signifié dans mon mémoire de sortie de l'ENS, vers les écoles où l'environnement d' apprentissage demeure traditionnel.

    Aujourd'hui, le PASEC veut valoriser les compétences, sans penser à la mise en place des socles communs de compétences.

    C' est comme si l'on mettait toujours la charrue avant les boeufs...

    Alors, qu'évalue-t-on ?

     

    Chaque pays doit adopter sa politique de développement de son système éducatif en tenant compte de ses réalités.

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  •         Tenue souple et soyeuse, voix chatoyante, yeux fardés derrière une paire de lunettes, cheveux vaporeux relevés en un chignon sur la nuque...Elle tourne, elle vire, elle est là, Martine, présente à nous, venus pour partager un moment avec elle. On la connaît déjà ou on la découvre. On est venu pour elle ou pour la poésie.

     

    Elle va nous demander de lâcher-prise. L'aura-t-elle fait elle-même?

    Oui, pour nous adresser des poèmes qu'elle a mémorisés.

    L'atelier est visiblement une transmission frontale. La salle se tient sur sa réserve, puis le climat de confiance s'installe. On rit. Petits bouts de poèmes par ci, poèmes entiers par là. On s'émeut.

    La poésie en questions

    La poésie, c'est le lâcher-prise pour retrouver le lien avec nos sens, tous les sens, pour le créateur comme pour l'auditeur/lecteur (émetteur- récepteur en jargon de communication).

     

    Et l'émancipation, Martine parle du lâcher-prise des codes : S'émanciper des principes de la langue, jouer avec les mots, les sonorités, oser la transgression.

    • J'entends bien que les mots au-delà du signifiant ont des signifiés qui permettent un accès au sens selon sa propre sensibilité.

    • J'entends aussi que le lâcher-prise renvoie à l'écoute de son propre corps, à la connaissance de soi ; il est plus facile de prendre son envol quand on est conscient de sa personnalité.

     

            L'atelier a permis d'expérimenter une pratique d'apprentissage en classe qui exerce le questionnement, puis la mémorisation par le jeu. L'usage du texte libre et la pratique régulière de la poésie se mêlent, les enfants deviennent auteurs. Le maître, la maîtresse peuvent faire écho aux créations enfantines en proposant des textes littéraires reprenant les figures de style que les élèves auront utilisées par intuition.

    « En écho, la culture, en écho, pas en préambule » nous affirme Martine.

     

    Il me reste une question. Le symbole, c'est la troisième variable pour la compréhension d'un mot. Nous évoluons dans une culture, au croisement d'autres cultures, nous sommes pétris de symboles. Les décoder pour la maîtresse ou le maître comme pour les enfants, c'est sûrement aussi une clé pour l'émancipation.

     

     

    Geneviève Juhe

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  • Une découverte des possibilités de l’enseignement des sciences à travers le fichier « naturellement sciences »

     

                 Après une présentation rapide du fichier, voici le temps de prendre la place de l’élève.

    En petits groupes de 2 ou 3 participants, nous avons choisi une fiche de recherche, préparé le matériel. La découverte a commencé...

           Dans notre petit groupe, Virginie et moi-même, de formation scientifique, avons rapidement identifié une expérience à réaliser, formulé une hypothèse pendant que Pascale s’est retrouvée dans la position du naïf. Nous avons ensuite pris le parti de laisser plus de place au tâtonnement de Pascale. Nous avions comme consigne : « Essaie de faire monter le niveau de l’eau le plus possible... en y plongeant des pièces »  sur notre fiche d’expérience.

             Nous avions à notre disposition une cuvette pas tout à fait transparente, un bol et des billes. Nous avons posé délicatement le bol dans la cuvette, puis nous avons déposé des billes jusqu’à ce que le bol coule.

    Atelier - Naturellement Sciences niveau 2 - Chantier Outils

             Nous étions des enfants émerveillés. Pour Pascale, ce fut une découverte, une révélation, elle venait de comprendre le phénomène en jeu : la poussée d’Archimède !

          Pour continuer dans le rôle de l’élève, chaque groupe a présenté ses hypothèses, ses expériences, ses conclusions, ses suggestions et où l’on rencontre le phénomène.

    Poser une aiguille sur l’eau sans qu’elle coule :

    Atelier - Naturellement Sciences niveau 2 - Chantier Outils

     

    Comment remplir un verre d’eau plein d’eau posé dans une cuvette :

    Atelier - Naturellement Sciences niveau 2 - Chantier Outils

    Dans tous les groupes, ce fut découvertes, joie, expériences, suggestions...

     

    Martine Page, GD21

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  • Merci à tous les bénévoles

    qui contribuent au bon déroulement de ce congrès !!

     

    Remerciements

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