• Sur les chemins du tâtonnement, émancipons nous !

     

    TATEX

     

    Voilà ce que ça donne au bout d'une heure...

     

    Et encore...

     

    Un autre point de vue...

     

     

    Si cela vous donne envie avec vos élèves, rendez-vous sur le site de l'ICEM !

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  •  

    Bonjour
    Je m'appelle Muriel et j'ai participé au congrès mardi et mercredi. Je suis professeur de français en collège. J'habite en Haute-Saône et je suis actuellement dans le train pour rentrer à la maison. Je suis venue avec ma copine Julie qui est maîtresse en maternelle dans le Puy-de-Dôme. Julie elle a toujours des chouettes idées. Pendant le congrès j'ai suivi des conférences et des ateliers vraiment chouettes qui m'ont ouvert de belles perspectives. J'ai rencontré des gens d'une bienveillance rare qui me sont venus en aide lorsque j'étais un peu perdue notamment deux professeurs belges qui m'ont donné leur adresse. Je rentre en train et je relis mes notes ; mes derniers préparatifs de rentrée vont trouver un nouveau souffle,  mon organisation dans mes classes au collège aussi.
    Suite à l'atelier sur la poésie comme source d'épanouissement j'ai fait un petit poème en prenant les mots que nous avions noté au tableau. Ma copine Julie elle m'a dit que je ferai bien de vous l'envoyer. Alors voilà je vous le livre. 
    Merci à tous pour cette belle parenthèse. 
    Muriel 

    L'effet congrès 
    Et si c'était un enfermement ?
    Une ouverture ou une prison ?
    J'étais à la lisière 
    À cette frontière mystérieuse 
    Entre désir d'évasion 
    Et nécessité d'une protection. 
    J'ai observé par la serrure 
    J'ai entrevu le bout d'une ouverture 
    Sur un ciel dégagé 
    Ensoleillé 
    Pacifié
    Un air vivifiant 
    Revigorant 
    M'a propulsé au-delà de moi
    En un instant
    J'ai osé !
    Qu'il est bon de les enfoncer
    Ces portes verrouillées. 


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  • Textes écrits par les participants à l'atelier : 

     

     

     

    Ce soir on mange entre collègues.

    Je pense qu’elles m’attendent déjà.

    Peux-tu lire mon texte ? Merci.

     

    Paul

     --------------

     

    Ma minute à moi

    Après m’être sentie, enrichie, puis

    Fatiguée, je repars, ce soir, calme

    Et apaisée. Merci Mairie Hélène

    Pour cet atelier !

     

    Christelle

     -------------- 

    Uno confessione

    Io penso che quche l’usegamento

    Degli solult debbe trouvare le

    Fena ui u lavon oli

    Senso

    Penso che sie importante avec

    Le pedefolio di rifericiento

    Sono contente di aver

    Conoliviss idee e processi

    Metologic con colleghi oli

    Un alto pense. Questo è

    Importante

    Miccie

     -------------- 

    ECLAIR

    Éclair, ECLER,

    C’est ce qu’il y avait dans mon esprit quand

    Je pensais à l’orthographe et les adultes.

    Une tempête incontrôlable, forêt, bruyante et violente.

    Des éclairs irrémédiablement là, une sensation d’impuissance terriblement présente.

    Depuis quelque temps, une lueur d’espoir m’est apparue. Aujourd’hui, un ECLER E.C.L.E.R. rayonnant m’ouvre les portes du beau temps.

    Alma

      --------------

    Interrogations récurrentes

    Lanceurs d’écriture ? (cf. OULIPO)às’en servir ou non ? « Utiliser » l’imaginaire ? l’œuvre d’art ? Le jeu de mot plus tard ou à l’oral pour parler / écrire d’autres choses que soi (en apparence du moins).

    Nicole

      --------------

    Mes deux mains

    J’adore écrire.

    Je préfère écrire en anglais par contre.

    Je manipule mieux mes mots, je peux les ciseler, je peux les tourner dans tous les sens.

    Je suis droitière. J’ai l’impression d’écrire l’anglais avec ma main droite et le français avec la main gauche.

    Vivement le jour où je deviendrai ambidextre…

    Emily

     -------------- 

    ECLER Congrès Lecture Écriture Rencontres A Grenoble Et Suites ?

    Richesse et l’hétérogénéité, ici comme dans nos classes.

    Une rencontre entre intervenants.

    Auprès d’âges / profils très divers

    Comme je l’avais espéré / imaginé

    En t’invitant.

    Merci Marie-Hélène

    Martine

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    Verbe

    Les mots scintillent, les mots résonnent, le verbe est là même si je ne le prononce pas !

    ECLER à Saint-Martin-d’Hères, un beau clin d’œil à l’équipe, aux apprenants et à Noël Ferrand. Merci pour le relais pris il y a quelques années, merci à chacun et chacune pour votre participation.
    Marie-Hélène

     

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  •        A l’occasion du 53ème Congrès international de l’Institut coopératif de l’Ecole moderne (ICEM) - Pédagogie Freinet, qui se tient à Grenoble (Isère), Pierre Le Blavec, professeur et historien des sciences de l’éducation, témoigne de son expérience de jeunesse par la « technique Freinet », à Metz (Moselle).

    Quoi que de plus émouvant que de rendre un hommage sincère - sous forme de profond remerciements pédagogiques et humanistes - à son ancien maître d’école, M. Deutsch, de l’école élémentaire Sainte-Thérèse à Metz.

    Quarantenaire, mon instituteur était adepte de la « technique Freinet ». Par l’apparence d’abord : blouse grise, tel un « Hussard noir de la République » (Charles Péguy), barbe rousse remarquablement bien taillée, voix bienveillante, fortes capacités d’écoute et nécessaire autorité naturelle pour bien se faire respecter par sa trentaine d’élèves, dont sa propre fille, Virginie.

    Enseignant expérimenté, respecté et reconnu, il travaillait en partenariat avec les stagiaires de l’Ecole normale primaire du Rectorat de l’Académie de Lorraine, qui assistaient périodiquement à nos cours.

    Dès la première leçon, il nous appris à nous présenter - un à un, en plaçant systématiquement notre prénom (étymologiquement « prænomen ») devant notre patronyme -, pour prendre confiance en nous et nous exprimer, en groupe … en expliquant et décrivant - avec nos propres mots - le lieu où nous avions passées - ou pas - nos vacances d’été, en le localisant timidement, avec une punaise dorée, sur la carte de France.

    Les quatre murs de la salle de classe étaient couverts de reproductions de peintures célèbres que nous devions rechercher, pas à pas, puis découvrir, seuls ou en petits groupes. Les photocopieuses étant rares à l’époque, la salle était périodiquement embaumée par l’odeur de l’alcool de la reprographie à manivelle, pour imprimer le « journal de classe », réalisé collectivement. Les exercices de calcul mental avec l’ardoise, la craie et le chiffon. Les boites de fiches pour enrichir nos connaissances. La possibilité de dessiner individuellement - ou a deux -, lorsque nous avions terminé notre travail ou nos exercices.

    Pour développer notre curiosité artistique, nous assistâmes à un concert philarmonique en étudiant, au préalable, l’ensemble des instruments de musique et en nous découvrant, à l’oreille, mouvement par mouvement, le conte musical Pierre et le Loup de Sergueï Prokofiev (1891-1953). Avec un simple magnétophone à double bandes et des images stylisées aimantées au tableau noir, il nous a initié à la langue allemande : première leçon « Die Brücke bricht ».

    Parlant de la ruralité et des cycles des saisons à des élèves citadins, il nous expliqua qu’avant, on fauchait les champs manuellement. Personne ne compris … Pratique et efficace, il nous mimait - dès la semaine suivante, en classe et en toute sécurité - , les gestes agricoles ancestraux avec la propre faux de son père et élimait le tranchant devant nous - ébahis - avec une simple pierre à aiguiser … Cinq ans plus tard, j’avais plaisir à effectuer les mêmes gestes avec mon propre père, dans notre maison de campagne, et lui montrer - à son grand étonnement - que j’étais « grand » et que je « savais déjà ».

    A la grande inquiétude de nos parents, nous partîmes - une semaine - en « classe verte » aux Gouttridos, près de Gérardmer (Vosges). Grâce à lui, je découvris l’épinette (instrument de musique local), la différence entre un sapin et un épicéa (ce qui me permis d’épater, des années plus tard, un haut fonctionnaire de l’Institut national de la Recherche agronomique, INRA, qui essayait de me « coller ») …

    Adolescent, je découvrais, quelques années plus tard, une toute autre pédagogie, fondée sur l’effort intellectuel et physique, la discipline … et la vie en internat au pluri-centenaire Prytanée national militaire de La Flèche.

    Merci M. Deutsch ! Dans la droite lignée de Jean Macé (1815-1896), Célestin Freinet (1896-1966) et son épouse Elise (1898-1983), vous avez été un excellent pédagogue, un remarquable « passeur » de connaissances et de compétences, vous m’avez transmis les « fondamentaux » d’enseigné - puis d’enseignant - et permis de construire durablement mes « fondations » d’adulte, sur des repères simples, solides et efficaces.

    Par le témoignage et le récit, nous luttons malicieusement contre le temps qui passe …

    Cher(e)s congressistes, ne serait-il pas judicieux de profiter de notre dernier jour, tous ensemble, jeudi 25 août, pour faire témoigner oralement nos « Anciens » - présents parmi nous - et qui ont connu - et pratiqué -, la « technique Freinet » pendant la difficile période de l’Occupation alors même que son initiateur était injustement interné au camp de Chabanet à Vichy ?

     

    Pierre Le Blavec

    Professeur - Historien des Sciences de l’éducation

    CIRC Training Method ©

    p.leblavec@noos.fr 

     

    Sources bibliographiques

    FREINET, Célestin (1964), Les techniques Freinet de l’Ecole moderne, Carnets de pédagogie pratique, n°326, Librairie Armand Colin, collection Bourrelier, 144 p.

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  • Petite annonce de Martine Boncourt

    « Les personnes qui auraient emprunté un ou des exemplaires des livres

    • L'autorité à l'école

    • C'est pas moi, maîtresse

     

    auraient-elles la gentillesse de les rapporter à leur auteur ou à l'accueil ? » MERCI

     

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    Atelier 46 "Quel chemin vers l'émancipation pour Zoé, élève de CLEF"  

                  ANNULE Vendredi 9h-10h30

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    Message aux résidents de BERLIOZ et OUEST

     

    Voici les dernières et seules consignes pour le départ ce vendredi :

    Nous devons libérer les chambres avant 10h, absolument. Il faut :

     

    1. plier draps + couverture, les remettre dans le sac du kit et poser le sac sur le lit.

    2. laisser la clé de la chambre à l'accueil de sa résidence (Ouest ou Berlioz) et signer le listing (entre 8h et 10h)

    3. poser ses bagages au PHITEM (salle A004)

    4. récupérer ses bagages avant 14h.

     

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