• Prière d’enlever ses rollers avant d’entrer !

     

    Vous pouvez aussi déposer votre vélo !

    Un peu d'humour...

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    1. Présentation d'un plan de travail pour des MS et GS testé depuis 2 ans

     

    Les objectifs : individualiser, adapter le niveau, le contenu et le moment du travail, c'est surtout de l'entraînement, mais il sert aussi à faire réfléchir l'enfant, à le mettre en réflexion par rapport à son travail.

    • Les plans de travail durent 3 (à 4) semaines. Une feuille et un intercalaire plastique et un document récapitulatif des ateliers « permanents » dans la classe. Si un plan de travail est fini avant la date, il peut en être donner un autre.

    • Choix de 4 rubriques (pour les GS): Il y a toujours lecture/écriture, mathématiques

    Ils peut y avoir, en plus, pâte à modeler , graphisme, puzzle, constructions

    Pour les petits, maths, coloriage, constructions niveaux 1 et 2 et seulement 3 travaux possibles/rubrique sur le plan.

     

    Les moments : Ils peuvent faire le plan de travail sur le temps d'accueil (facultatif), pendant le temps des activités obligatoires (facultatif), et deux débuts d'après-midi par semaine pendant 20 min puis 40min en fin d'année (obligatoire).

     

    La méthode :L'enfant prend son classeur et ne se met au travail qu'après avoir choisi avec l'adulte. Ils ont un carton rouge (je n'ai pas terminé mon travail) et vert (qui permet d'appeler l'adulte) sur leur table. L'enfant demande ce qu'il veut et l'adulte valide. L'enfant prend l'outil-fiche (dont le contenu a pu être vu avant en classe) on y retrouve la consigne le nom de la rubrique et le niveau. Il y a 9 types de consignes : je dessine, je colorie, je barre, je décore, j'entoure, je décore, ...

    Il se met au travail.

    Il va voir l'enseignant, on corrige ensemble, l'enseignant valide. Puis, l'élève remplit son plan de travail : Sur 1er rond, le niveau sur 2ème la réussite (réussi, des erreurs, pas réussi), sur le 3ème, aidé (A) ou seul (S).

    L'élève peut être assistant conseil (avec un badge) quand il a réussi dans chaque rubrique 2 travaux tout seul au plan de travail précédent. On peut être assistant conseil seulement sur le temps du début d'après-midi.

     

    L'enseignant nourrit le fichier fiche-outil si besoin en regardant tous les soirs ce qu'il manque. Un porte-vues contient 10 fiches en 5 exemplaires, il change quand il n'y en a plus. ça peut être la même compétence mais pas la même fiche.

     

    A chaque fin de plan de travail, l'enseignant récupère les fiches et les plans.

    Au bout de 3 plans, l'enseignant fait un recueil avec les fiches de travail et les plans de travail qui reste dans la classe jusqu'au départ en CP.

    Choisir c'est grandir - Pascal Marié

    2. Questionnements/échanges :

     

    Autour des enfants qui restent sur le même atelier ou travail pendant très longtemps. Possibilité de limiter le nombre d'enfants, le temps de cet atelier...

     

    Le choix dans la classe et l'école : les métiers, responsabilités ou services

    les déplacements dans l'école, dans la classe, les toilettes, …

    Les métiers : possibilité de faire à tour de rôle imposé ou choisir, il y a la notion de contrainte ou de tâche obligatoire.

    La part d'explicite pour que ce soit clair pour les enfants.

     

    Le choix de faire comme son copain mais en réalisant que c'est son choix.

     

    Choisir c'est grandir - Pascal Marié

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  • « Faire et décider à la place de quelqu’un, même pour son bien, c’est agir contre lui. »

     

                 Ce matin, le secteur maternelle de l’ICEM (représenté par Christian, Muriel et Sylvie) était au rendez-vous pour aborder le thème de l’émancipation dès deux ans et demi.

     

               Très vite, il nous a été demandé de réfléchir à l’objectif premier quand nous mettons en place la pédagogie Freinet.

                     L’émancipation est restée le maitre-mot. Mais s’émanciper de quoi ?

                  Il s’agit de se libérer de ses représentations et donc de permettre aux enfants de faire l’expérience des libertés fondamentales à savoir : la liberté d’expression, la liberté d’agir et la liberté de circuler ; tout cela grâce au terreau constitué par la classe.

     

                   Une fois que ce postulat est posé, l’enseignant-e doit réfléchir aux conditions qui permettront de mettre en œuvre ces libertés tout en ayant les contraintes du programme, matérielles, spatiales…

     

               Au début, quand les élèves arrivent à l’école, ou dans une nouvelle classe, nous sommes face à une organisation sociétale (personne ne se connaît, tout est implicite). L’idée est, petit à petit, de créer une organisation communautaire (environnement explicite, auto-régulation du groupe). Il est donc primordial de laisser le temps.

     Rappel des principes fondamentaux pour mettre en place une pédagogie Freinet :

    -       le respect du développement de l’enfant,

    -       le respect de ses capacités,

    -       et enfin le respect de sa disponibilité (envie ou pas envie de faire telle ou telle chose)

    En effet, il faut bien avoir conscience que la liberté de faire implique la liberté de ne PAS faire, ce qui peut être plus facile à vivre et à accepter quand nous suivons nos élèves sur plusieurs années.

            De plus, dans la vision de Célestin Freinet, un enfant qui arrive à l’école est déjà un être sachant.

     

            Les intervenants rappellent que tous ces principes sont à adapter en fonction de nous, de nos envies, de nos limites mais aussi du contexte dans lequel nous enseignons. Cependant nous devons tendre vers ces fondamentaux.

     

             Pour Christian Rousseau, il s’agit d’une pédagogie ergonomique. Il faut penser à chaque détail dans la classe afin que les élèves puissent jouir de ces libertés essentielles mais aussi pour faire en sorte que l’enfant ne soit pas dépendant de l’adulte.

             Il ajoute ensuite : « Quand on laisse faire, on favorise les interactions. », rappelant l’importance du collectif chez Freinet.

     

    PS : Prendre le poste de direction semble être une bonne stratégie quand on est un-e enseignant-e Freinet. Cela nous offre la possibilité de proposer des projets en accord avec nos valeurs et de transformer l’environnement scolaire petit à petit.

     

    PS 2 : Pour les enseignant-e-s qui ont des classes de petite taille, essayez de penser les couloirs comme des espaces de travail.

     

    La liberté de s’exprimer par l’entretien du matin et les présentations

    Le quoi de neuf ?

    Il permet aux enfants d’avoir une place dans le groupe en tant qu’être social, d’exister et d’être dans une situation de communication (échanges). Il offre un premier projet émancipateur pour les enfants car ils ne sont plus dans l’immédiateté. Ils sont dans l’anticipation.

    Il y a différentes façons de pratiquer le quoi de neuf :

    - Certaines discussions génèrent beaucoup d’échanges et d’autres non. L’enseignant prend en note ce que les enfants pensent savoir, apporte des éléments le lendemain puis constitue avec eux une affiche. Cela génère une nouvelle posture pour les enfants, ils vont anticiper et apporter de la matière au quoi de neuf ?.

    - Tous les matins, après l’accueil, chaque enfant est sollicité pour participer au quoi de neuf. Chaque prise de parole est suivie de 3 interventions.

    L’activité doit être répétitive, ritualisée. Ce qui intéresse les enfants, c’est ce qui se passe dans la journée.

    Les enfants peuvent prendre en charge le quoi de neuf : bâton de parole, maître du quoi de neuf… Le maître est le garant du fonctionnement et du respect de la règle.

    Ce qui est présenté peut-être support de travail : « Qu’est-ce que ça va nous apprend ce que tu nous présentes ? »

    Quand on met en place quelque chose de nouveau, beaucoup d’enfants passent par une dimension symbolique (répétition). Ensuite une parole plus personnelle va se détacher. Le quoi de neuf va se complexifier au fur et à mesure. Certains enfants ne parlent pas au quoi de neuf, laisser du temps, voir s’ils participent sur d’autres temps de parole. On peut mettre en place un tableau pour voir qui parle peu, beaucoup. Ecouter les enfants peu bavards dans des moments informels pour ensuite leur proposer d’intervenir lors du quoi de neuf. Si les enfants qui ont de grosses difficultés prennent la parole, le groupe est là pour les aider, pour reformuler… Ce n’est pas parce que certains enfants ne parlent pas qu’ils ne sont pas actifs. L’enseignant doit créer des espaces et des temps qui favoriseront leur prise de parole.

     

    En quoi le quoi de neuf est émancipateur ?

    Pas de hiérarchisation des présentations, les mettre au même niveau. Le quoi de neuf permet d’apprendre aux enfants à parler d’eux. Il y a ensuite interaction avec le groupe. Cela permet de poser sa culture et d’aller vers la culture de l’autre : c’est l’émancipation. L’émancipation se construit aussi par la culture de classe qui émane du quoi de neuf. Le quoi de neuf est une prise de risque, l’enfant se montre aux autres dans un cadre sécurisant.

     

    Les activités de création et les présentations

    Le texte libre : un temps pour écouter, un temps pour écrire en dictée à l’adulte et un temps de présentation. Le fait de devenir auteur est émancipateur. L’enfant présente son texte et son dessin puis le maître relit ou souffle à l’oreille. A force de présenter, les enfants se souviennent de mieux en mieux. Il y a des remarques suite aux présentations (cohérence, suite…). Pour que ça fonctionne, le texte libre demande un temps long. Les enfants peuvent commencer par l’histoire ou le dessin. Cette activité doit être menée régulièrement. Le temps de présentation est le moment où l’enfant voit l’effet produit par son texte. Les activités de création (peinture, bricolage, textes libres…) ne vont vivre que par ce temps de présentation.

    La bonne idée en mathématique : par la présentation, il y a des phénomènes de mimétisme. C’est un élément de la construction d’une première culture commune.

    Etre émancipé c’est agir en connaissance de cause, c’est l’objectif de la pédagogie Freinet.

     

    Pour finir, l’équipe d’intervenant-e-s nous a présenté des outils (que l’on peut retrouver dans le hall du PHITEM), notamment des supports pour l’enseignant-e, comme les DVD Pratiques Freinet en maternelle et Chantiers Maternelle, une revue qui n’est malheureusement plus éditée mais qui est consultable sur le site ICEM-pédagogie Freinet dans la rubrique Archives.

     

    Vous pouvez rencontrer le secteur maternelle tout au long du congrès. Les intervenants participeront à une « rencontre avec » jeudi 24 de 14h30 à 15h30 en salle 006.

    ________________________________________________________________________________

     

    secteur maternelle

    secteur.maternelle@icem-freinet.org

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org

    sylvie.pralong@icem-freinet.org (liste échanges de pratiques)

     

    Mathilde et Ingrid

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  • Rencontre avec… Monsieur Math

    Les mardis de Monsieur Math

     

    Chers congressistes, bonjour, 

     

    Ce mardi de début de congrès, Monsieur Math est inquiet. Il s’interroge sur son avenir.

    Ceux qui sont inscrits (nombreux) sur Vivamath, vous le connaissez. Vous avez lu les billets qu’il faisait paraitre le mardi pour tenter de montrer les mathématiques sous un angle différent.

     

    L’autre objectif était d’animer cette liste dédiée à ceux qui s’intéressent aux mathématiques et à leur enseignement.

    Ces rubriques étaient certes irrégulières, mais elles semblaient lues au moins par certains et plusieurs demandaient à les rediffuser dans leurs groupes départementaux.

     

    Sur la liste Vivamath les retours étaient rares. Trop rares ? Enfin, pas plus que les échanges entre colistiers, le plus souvent inexistants…

    Les maths ça ne compte donc pas ? Les mathématiques n’intéressent-elles pas les enseignants Freinet au-delà de l’application du programme ? Elles sont pourtant un enjeu majeur et tiennent une place significative dans le projet philosophique et politique de l’ICEM, dans une perspective d’éducation populaire.

     

    Alors, M. Math sortira-t-il du cercle ? Prendra-t-il la tangente ?

    Il propose de vous rencontrer, jeudi 24, de 14h30 à 15h30, pour échanger car peut-être avez-vous des réponses à ses interrogations ?

     

    Bonne semaine mathématique au congrès !

    Monsieur Math

    Monsieur Maths

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  • Reportage Photos...

     

    Reportage Photos...

     

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    Reportage Photos...

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