• Confidences d'Oriane, à l'heure du goûter, un biscuit à la bouche. 

     
    "- C'est comment le congrès ?
    - C'est trop bien ! On a dansé avec la charrette en bois, on a fait du vélo, et on a sauté les pieds dans la boue sur le bord de l'Isère."
     
    L'esprit de Freinet a de l'avenir : en avant la jeunesse, à bas les activités préparés. La vérité, c'est que la flaque de boue est plus forte que tout...

     

    Les enfants au Congrès

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  • Exposition des productions de l’atelier du chantier outils : techniques d’arts plastiques avec des encres, ocres, pigments et poudres …..

     

     

    Reportage Photos - Exposition

     

    Reportage Photos - Exposition

     

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    Et voilà les cailloux !

     

    Reportage Photos - Exposition

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    Martine Boncourt, ce matin, nous a proposé un atelier sur l’autorité quand on est un-e enseignant-e Freinet.

     

    Elle part du postulat que l’autorité est indispensable dans une relation d’éducation.

    Mais quelle autorité ? Quelle définition de cette autorité ? Il aurait été intéressant d’appuyer sur le sens même de ce terme si connoté négativement de nos jours.

    Atteinte d’un rhume machiavélique et anesthésiée par les 67° degrés sévissant dans la classe, je n’ai pas posé la question, il est vrai.

    Personne d’autre ne l’a fait malheureusement. Est-ce parce qu’il existe une définition fréneitique dont je n’ai pas connaissance ou est-ce que chacun-e a reçu ce mot dans l’acception qui lui convenait ?

     

    Je me suis donc demandé si l’autorité pouvait être bienveillante, douce. Si elle ne consiste pas toujours en un rapport de force.

    Je me suis demandé s’il était encore bien nécessaire d’utiliser ce terme lorsque c’est le groupe, le collectif, qui est censé réguler la vie de la classe, avec un-e enseignant-e au même niveau que les élèves.

     

    J’ai donc interrogé certaines personnes rencontrées ça et là pour avoir leur point de vue. Entendre d’autres avis, d’autres positionnements.

    L’un d’elleux m’a répondu que l’autorité pouvait consister en la reconnaissance d’une compétence, d’un savoir ou encore en une confiance qu’on accorde à l’autre. Cette définition me parle beaucoup plus mais elle ne concerne pas que les adultes. On peut reconnaître un savoir-faire en n’importe qui.

     

    Une autre personne a ajouté que dans « autorité », nous retrouvons l’idée d’auteur-e.

    Ariane Bilheran, philosophe et psychologue, écrit : « D'après Benveniste, « augere » (augmenter) consiste avant tout à poser un acte créateur, fondateur, voire mythique, qui fait apparaître une chose pour la première fois. Bien évidemment, dans la même racine étymologique, l’auteur (auctor) est celui qui fonde une parole et s’en donne le garant. Ce terme était particulièrement employé pour les historiens, l’auteur étant la personne d’où émerge une crédibilité de parole concernant l’héritage et le passé. »

    Ce qui se rapproche fortement des élèves créateurices, acteurices et auteur-e-s de Freinet, mais encore une fois, les enfants sont concerné-e-s par cette acception et l’enseignant-e n’est pas considéré-e comme un être à part.

     

    Mathilde

     

     

     

     

     

     

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  • Atelier - Emotions et estime de soi
    T
    echnique Tetrapak-gravure + Imprimerie - Atelier école de l'API - Amélie du 22

    Pistes de jeux pour le jour de la rentrée pour créer une cohésion de groupe et le sentiment d’appartenance au groupe:

    • En binôme, dire son prénom puis partager son meilleur souvenir de vacances puis mettre en commun dans le groupe

    • En binôme, chercher un point commun visible et non visible avec son voisin de gauche puis mettre en commun dans le groupe

    • Rondes : faire une ronde, demander « ceux qui habitent en appartement, aiment les frites, sont partis en vacances en Bretagne, aiment le foot, ont déjà fait des scoubidous… » avancent d’un pas

    Cela crée du lien entre les enfants tout en leur permettant de voir que chacun-e est différent-e. Cela doit bien sûr s’effectuer dans un cadre sécurisant.

     

     

    Elaborer des règles de vie de la classe dans le cadre d’une pédagogie positive  en gardant en tête les lois qui s'appuient sur la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

     

    Veiller sur la forme à être affirmatif dans ses formulations car les enfants ont des difficultés à entendre la négation. Par exemple, dire « Marche » plutôt que « Ne cours pas ». On s’habitue très vite à transformer les négations en termes positifs même si la formulation « mets les bras le long de ton corps » plutôt que « Ne tape.pas ! »

    En petits groupes, travailler sur les besoins de chacun: « Qu’est-ce que vous avez besoin dans la classe pour être bien ? » (calme, sécurité, mouvement...) puis sur les moyens à mettre en place pour satisfaire ses besoins

    exemple : J'ai besoin de silence → Que doit-on faire ? → chuchoter ou se taire quand cela est nécessaire.

     

    Créer dans la classe un climat de confiance et de sécurité est primordial avant de mettre en place un travail sur les émotions et les sentiments.

     

    Que mettre en place dans sa classe ?

    Des rituels quotidiens permettront aux enfants de :

    • S’exprimer

    • De mettre des mots de plus en plus précis sur leurs émotions et leurs sentiments

    • D’être disponible pour les apprentissages

    • D’être à l’écoute de soi

    Mylène de Sainte-Marie propose un rituel

    En trois temps :

    1. Phase de méditation où l’enfant se centre sur lui-même pendant une minute

    2. Phase de recherche où chacun met un mot sur ce qu’il ressent en terme d’émotion

    3. Phase de mise en commun pour un retour au groupe

    A des moments déterminés de la journée :

    • A l’accueil pour créer un sas entre la maison et l'école : il est primordial de ne pas laisser un enfant seul avec un événement marquant

    • Après la récréation et le temps de la cantine pour se recentrer en leur demandant de penser à une personne, une couleur, un animal, un lieu... que l'on aime bien.

    • Le soir avant la sortie , temps de célébration du soir : « Je pense à quelque chose que j'ai fait et dont je peux être fier. » Les phrases des enfants sont notés et compilés ensuite dans un cahier des fiertés.

     

    Quels outils à disposition pour développer la confiance en soi et l'empathie ?

    - les jeux coopéraratifs

    - le film vice et versa

    sans oublier les arts plastiques, le théâtre

     

    Plus d'infos sur le site : http://education-nvp.org/

     

     

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  • J’ai d’abord été inquiète à la vue de la présentation à l’écran, au stress d’une présentation très frontale.... A la fin de l’atelier, j’ai eu l’impression de m’être assis à l’instant dans la salle comme si tout ceci n’avait duré qu’un instant.

    J’ai apprécié les échanges tout au long de la présentation entre les membres du chantier et les collègues et ceux entre collègues. Ce partage a été riche en compléments, en suggestions. Cela m’a permis de mieux imaginer comment mettre en place la Méthode Naturelle de Lecture, d’avoir des idées d’organisation spatiale et temporelle de ma classe, de mieux utiliser le temps d’APC pour apprendre aux élèves à devenir autonomes avec les outils de lecture.

    J’ai découvert les utilisations des fichiers de lecture, de la collection « Histoire de mots » et les cédéroms « Chouette ! Je lis !». Ces documents permettent aux élèves de tâtonner, d’apprendre à leur vitesse, d’utiliser différentes stratégies de lecture. L’utilisation en groupe favorise les échanges entre élèves, le partage de stratégies. Ils s’intègrent parfaitement dans la démarche de Méthode Naturelle de Lecture.

    Je n’attends plus que d’avoir une classe !

     

    Martine, GD21

     

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